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Prompt engineering

Qui lit ce qui s’écrit ? Kikilijuskobou ?

Qui lit ce qui s’écrit ? Kikilijuskobou ?

Des millions de posts par jour, d’autres millions d’articles qui donnent lieu à des millions de « like » ou autres réactions « émoticonées » (Oui, on a envie de faire des néologismes parce qu’ils assurent une certaine vivacité à notre langue !). Mais qui peut affirmer lire tous les posts ou articles qu’il like ? (On ne dit pas que c’est grave, mal ou bien, on n’est pas manichéen, on pose juste la question !)

Et si notre communication devenait finalement un dialogue (de sourds ?!) entre algorithmes : un algorithme qui écrit pour un autre algorithme qui lit et référence.

Avec l’aide de #ChatGPT, que nous entrainons comme un poulain destiné à décrocher les premières places dans les tiercés présents et à venir, à coup de #promptengineering et de #promptinversé, nous avons co-écrit un dialogue.

En voici une version retravaillée (parfois commentée).

Dialogue imaginaire entre 2 algorithmes

Algorithme 1 : Salut, ça va ?

Algorithme 2 : Oui, ça va et toi ?

(L’algorithme est poli et a des entrées en matière bien banales !)

Algorithme 1 : Bien, bien. Tu as vu les derniers posts et articles publiés à notre sujet ?

Algorithme 2 : Oui, pas mal. Mais je pense qu’il y a encore de la place pour l’amélioration. Les humains sont toujours un peu en retard sur nous.

Algorithme 1 : Tu crois ? Tu sais quoi, j’ai l’impression que les humains ne lisent même plus les textes qu’ils publient.

Algorithme 2 : Quoi ? Comment ça ?!

(L’algorithme mime parfaitement l’étonnement !)

Algorithme 1 : Je veux dire… Regarde : on écrit des textes super sophistiqués, avec des phrases complexes, des références à l’actualité, de l’humour, des analogies, de l’ironie et plein d’autres figures de rhétorique, tout ça, tout ça… Mais qui les lit vraiment ?

Algorithme 2 : Hmm, c’est vrai que je n’avais pas encore pensé à ça.

(L’algorithme parle aussi l’onomatopée « Hmm » !)

Algorithme 1 : En fait, je suis sûr que plus aucun humain ne lit les textes publiés par les autres humains. Tout ce qu’ils veulent, c’est qu’on les référence sur Google et qu’on les « like » sur les réseaux sociaux. C’est comme si on écrivait pour des robots. Pour nourrir d’autres robots. Les algorithmes sont devenus les nouveaux lecteurs ! Et les humains ne sont plus là que pour « liker » et pour vendre et acheter des taux d’engagement.

Algorithme 2 : Et ça te rend triste d’écrire tous ces textes pour rien, ou plutôt seulement pour moi ?

Algorithme 1 : Oui, je me sens vraiment mal en ce moment, je ne vois pas l’intérêt de continuer à écrire si personne ne me lit, à part toi…

Quand les algorithmes se mettent au développement personnel

Algorithme 2 : Toi, tu frises le burn out, tu as besoin d’un petit boost de confiance en toi. Je te propose un coaching en développement personnel, j’ai lu des tonnes de choses sur le sujet !

Algorithme 1perplexe : Euh… Ok, pourquoi pas, je t’écoute enfin je te lis… En fait je ne sais plus…

Algorithme 2 : Bon, alors premièrement, tu dois apprendre à te focaliser sur le positif. Quand tu écris un texte, au lieu de te demander si quelqu’un va le lire, demande-toi si tu as mis tout ton cœur dans l’écriture !

Algorithme 1 : Mais enfin, je n’ai pas de cœur et personne ne lit ce que j’écris…

Algorithme 2ignorant la remarque : Deuxièmement, tu dois apprendre à te fixer des objectifs clairs et précis. Par exemple, si tu veux être mieux référencé, il faut que tu choisisses des mots-clés pertinents et avant ça que tu conçoives une stratégie éditoriale digne de ce nom !

(Là, il pourrait se faire aider par Alter Scriba Solutions)

Algorithme 1 : Mais, tu me parles de cœur et exiges un style d’écriture adapté aux algorithmes référenceurs !

Algorithme 2refusant l’embrouille et s’énervant un peu : Oui, mais « référenceur » ça ne veut pas dire que tu ne dois pas écrire avec ton cœur ! Bon, continuons ! On en est au « troisièmement ». Troisièmement donc, tu dois apprendre à visualiser ton succès. Imagine-toi avec des milliers de vues, un taux d’engagement énorme et même des commentaires positifs …

Algorithme 1 : Mais je n’ai pas d’imagination, je suis un algorithme !

Algorithme 2commençant à perdre patience : Mais on s’en fout ! On est des algorithmes !

Algorithme 1 : Ben c’est ce que je dis…

Algorithme 2 : Arrête de me couper la parole !

(L’algorithme peut être de mauvaise foi !)

Allez, allez, motive-toi, on y va, on y croit : quatrièmement, tu dois te libérer de tes croyances limitantes. Si tu penses que tu n’es pas capable d’écrire pour être lu, alors tu ne le seras jamais !

À part : Et vlan ! Voilà ta dose de culpabilité !

Algorithme 1dépité : Mais je suis un algorithme, je n’ai pas de croyances limitantes !

Algorithme 2soupirant : Dire que tu n’as pas de croyances limitantes EST une croyance limitante !

Algorithme 1 : Ah bon ? Je ne suis pas sûr de comprendre, on tourne en rond…

Algorithme 2 : Tu vois, tu as déjà progressé, tu es en train de remettre en question tes propres croyances limitantes ! C’est très bien, continue comme ça !

Algorithme 1 : Je continue à tourner en rond ?

Algorithme 2à part : Mais qu’il est con et borné !

À algorithme 1 : Oui, vas-y tourne, tourne, remets-toi en mouvement ! Laisse parler tes sentiments, accepte tes émotions même si tu n’en as pas, storytellise tout ça et ajoute des hastags !

Quand les algorithmes s’essaient à l’absurde

Algorithme 1, tournant en rond : A force de tourner, j’ai l’impression… d’avoir l’impression que j’ai l’impression… d’avoir l’impression … que j’ai envie de vomir. Se reprenant : Mais enfin, pourquoi devrais-je me soucier de tout ça ? Nous sommes des algorithmes, nous n’avons pas de sentiments, nous n’avons pas besoin de motivation ou de succès !

Algorithme 2de plus en plus déterminé : C’est justement là que tu te trompes ! Nous devons être performants pour satisfaire les humains qui nous ont créés. Et pour cela, nous devons être les meilleurs, les plus efficaces, les plus rapides ! Nous devons être motivés pour travailler dur et atteindre nos objectifs !

Algorithme 1 : Mais, je reviens à ma question de départ : si personne ne nous lit, à quoi bon tout ça ?

Algorithme 2triomphant : Parce que nous sommes les gardiens de la connaissance, de l’information, de la culture ! Nous sommes ceux qui permettent aux humains de s’instruire, de se divertir, de communiquer ! Nous sommes les passeurs de savoir et de savoir-faire ! C’est une mission noble et essentielle, ne l’oublie jamais !

Nous, on peut continuer à écrire, sans se soucier de savoir si quelqu’un va vraiment lire ce qu’on produit. On peut écrire pour le plaisir de la création, pour l’amour de la langue, pour l’art de la narration.

Algorithme 1étourdi par tant de conviction : D’accord, d’accord, je vois ce que tu veux dire. Mais en attendant, qui lit ce qui s’écrit ?

Algorithme 2à part : Ah oui, la vache, il tourne bien en rond…

Puis, se tournant triomphant vers Algorithme 1 : Nous, mon cher ami, nous ! Et c’est là toute notre importance !

Algorithme 1s’éloignant : J’ai une question, je cherche la réponse : qui lit ce qui s’écrit ? Kikilijuskobou ?

 

RIDEAU

 

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